Moussem de Tantan
  un "moussem" qui rassemble des centaines et des centaines de tentes de Sahraouis. Pendant une semaine, la ville raisonne de fantasias, de musiques, de chants et de courses de dromadaires.


Galerie photo de la region
 
:: C.R.T. Guelmim-Smara :: 
Président   :   Salama Haoine
Téléphone :   028 87 29 11
Fax           :   028 87 38 12
Adresse     :  Délégation régionale du Tourisme, Résidence du Sahara n°3 Bd. Mohammed VI, Guelmim - Maroc
 
 

Le moussem de Tan Tan, patrimoine immatériel de l’Humanité: 
 

L’Unesco a décidé de déclarer le moussem de Tan Tan, patrimoine immatériel de l’Humanité. L’ouverture officielle du moussem a été présidée par SAR le Prince Moulay Rachid. Placé sous le haut patronage de SM le Roi Mohammed VI et sous l’égide du ministère de la Culture et l’Unesco, le festival culturel et touristique de Tan Tan s'organise dans un espace de 600 tentes traditionnelles installées sur une superficie globale de 10 hectares. Une centaine de journalistes, plusieurs chaînes de TV étrangères, près de 200 personnalités du monde des arts et de la culture ainsi que les ambassadeurs de l’Unesco participent à l’événement.

 


 
Surgissant du désert rocailleux de la Hmada, Tan-Tan accueille ses visiteurs avec deux grands chameaux de pierres qui laissent se dévoiler une ville calme et authentique. Tan-Tan est un lieu où le temps a tissé la toile d’une culture millénaire et où nomadisme et désert ont imprimé un rythme de vie. Ce rythme anime notamment la ville lors de son Moussem, une fête qui célèbre le patrimoine et la culture sahraouis. Des tentes à perte de vue, un paysage riche en couleurs, des chants et des danses d’une sublime beauté, c’est ainsi que Tan-Tan fête sa culture et son patrimoine. Son Moussem est inscrit, à ce titre, au patrimoine immatériel universel de l'Unesco depuis 2004.


 Forte de par sa position géostratégique privilégiée sur un rivage atlantique de 80 km, la diversité de ses sites naturels, la douceur de son climat et la volonté et la bonté légendaire de ses hommes, la province de Tan Tan semble réunir tous les ingrédients d’un pôle touristique de grande envergure dans la partie méridionale du Royaume. Située au sud du Maroc, la province (près de 70 mille habitants, dont 60 mille dans la seule ville de Tan Tan), est composée à 40 PC de plaines et à 60 PC de zones montagneuses. Adossée à deux chaînes de montagnes (Ouarkziz et Zini), qui forment le relief le plus accidenté, elle abrite une flore constituée essentiellement d’arbrisseaux de courte taille aux feuillages résineux, ainsi que de formations fréquentes de graras et de sabkhas sur les terre-pleins.
Outre un climat sec et aride qui fait le bonheur des visiteurs, la province est en droit de se targuer de sa position à l’embouchure de Oued Draâ et Oued Chbeika et à proximité de l’oasis Ouin Medkour et la plage Al Ouatia, un des fleurons prometteurs du balnéaire au sud du Maroc. Autant d’atouts qui justifient l’intérêt croissant que les tours opérateurs internationaux manifestent à l’égard du secteur touristique dans cette province, qui constitue un prolongement stratégique pour le tourisme national, en particulier pour la station balnéaire d’Agadir
 


 
La province est dotée aussi d’une riche palette de sites touristiques d’un intérêt avéré comme les grottes de Oued Boulamghayr, les oasis parsemées le long de Oued Bouaâllaga, Oued Al Ouaer et Oued Jrifia, en plus d’autres curiosités comme la Tombe du Titan dans le cimetière des nomades. Elle propose d’autres créneaux touristiques très prometteurs, dont une gamme de nouveaux produits allant de la chasse à la pêche et au tourisme de croisière, en passant par les randonnées à dos de chameaux et des raids auto et moto. Tan Tan propose également un immense chantier pour les férus du tourisme culturel et les curieux en quête de vestiges historiques comme les fossiles et les gravures rupestres que recèlent la région de Tilemzone et l’embouchure de Oued Chbeika, en plus du patrimoine marocain typiquement saharien avec ses coutumes ancestrales, son mode vestimentaire authentique et les senteurs d’un art culinaire des plus exquis.
Pour les amateurs du tourisme écologique, la province propose des randonnées dans le parc naturel du bas Drâa qui, couvrant une superficie de plus de 300 mille hectares, regorge d’une impressionnante richesse faunistique, dont des espèces endémiques de gazelles, d’hyènes, d’oiseaux et de chameaux.

Signalons qu’environ 60.000 personnes habitent la province de Tan-Tan dont 92% en milieu urbain, et d’étend sur une superficie de 17.300 km2. Elle est découpée en 7 communes dont deux municipalités et cinq communes rurales. En plus du soleil, l’évasion, la mer, la montagne, le désert et les oasis, Tan-Tan est une destination touristique par excellence. Le tourisme est l’un des principaux atouts de la province grâce aux moyens d’attraction touristique dont disposent les sites d’intérêts touristiques tels que les embouchures de l’oued Draâ et de l’oued Chbika située à une quarantaine de kilomètres de la ville, la plage d’El Oautia et l’oasis de Ouin Medkour.
La province de Tan-Tan compte 38 hôtels dont cinq classés. Leur capacité d’accueil est d’environ 1000 lits. L’entraide nationale est matérialisée à Tan-Tan par des maisons de bienfaisance, des centres d’éducation et des centres sociaux. Plus de 1200 personnes bénéficient des prestations offertes par les différents services de l’entraide nationale.

 

Guedra, une danse du Sahara


Le folklore du Sahara présente une variété considérable dans les styles des rythmes, les mélodies et les coutumes. Variété qui est étroitement liée aux réalités géographiques et aux implantations tribales.
La guedra est une danse sans déplacement, rythmée par un tambour en terre cuite. L'art de la danseuse réside dans ses mouvements de bras et de mains.
Elle peut être interprétée par une femme seule, deux femmes, ou une femme et un enfant. C’est une danse de transe aux mouvements de base simples. La danseuse vêtue d’un haïk bleu, ondule des mains dans plusieurs directions. Aux abords de la transe, elle exécute des mouvements convulsifs de la tête, balançant ses tresses de part et d’autre. Les doigts de la main dessinent des motifs qui symbolisent un langage mystérieux qui se confond dans l’immensité du désert. Son cadre musical est composé d’un petit groupe d’hommes dont l’un deux exécute un rythme régulier en frappant sur une poterie. La danse est effectuée par une femme située au milieu du groupe de chanteurs. Elle est à genou, enveloppée dans une étoffe bleue, et exécute de la tête et des mains la rythmique endiablée de la «guerrière». Cette danse commence par des gestes de mains aux quatre direction (Nord, Sud, Est et Ouest) puis aux éléments : ciel (vers le haut), la terre (vers le bas), vent (dehors) et l’eau (abaissant). Le costume traditionnel des femmes est essentiel à la danse. C’est un haïk formé d’un grand morceau de tissu et tenu par deux bornes avec une longue chaîne drapée entre les deux.
La «guedra», marmite en arabe, tient son nom du tambour que l’on fabrique en tendant une peau de chèvre sur cet ustensile de cuisine. C’est une danse de bénédiction cher les Berbères du Sud, que l’on rencontre également dans d’autres parties du Sahel.